Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai grandi dans une famille québécoise traditionnelle qui mangeait de la bouffe traditionnelle. Genre que dans mon assiette, ma mère s’assurait d’y mettre une viande, un légume avec soit du riz ou des patates. Les vendredis soirs, on mangeait parfois de la pizza maison, et si j’avais de la chance ma mère avait acheté des « gâteaux roulés » Vachon en paquet de deux, alors c’était le summum!
Une fois adulte, je répétais ce même pattern dans l’assiette de ma grande fille. Malheureusement, je n’étais pas née avec une imagination très fertile en terme culinaire. Pour être honnête, dans ce temps-là, je n’aimais pas faire à manger. Et je dois avouer que le seul succès qui faisait fureur à cette époque, c’était mes fameuses patates pilées « qui goûtaient dont comme celles de ma grand-mère ». Surtout que ma grand-mère faisait ses patates pilées en poudre. On s’entend pour dire que ce n’était pas fort?
Puis, j’ai rencontré un gars qui lui, cuisinait. Il était passionné et concoctait des recettes délicieuses à se rouler par terre. Le hic? J’ai pris du poids. Mais en plus, quand c’était à mon tour de m’occuper du repas, j’essuyais beaucoup de critiques « constructives » comme il disait… Déjà que je n’ai jamais eu le profil d’une femme au foyer, mon estime personnelle en tant que femme tout court et mère commençait furtivement à s’effriter (sans compter mon poids qui commençait à s’accumuler)… ET on s’entend que les repas, c’est assez récurrent dans une journée, alors j’avais la « switch » à me dévaloriser assez régulièrement. Non, mais tsé, JE VOULAIS être une femme qui se respecte! Et garder ma ligne de jeune gazelle…
Que faire?