Je crois personnellement que cette question mérite une bonne réflexion… J’ai entendu un jour quelqu’un citer quelqu’un d’autre et dire : « Il y a des gens qui meurent à 20 ans, mais on les enterre à 80 ans… » Est-ce que cette citation te trouble autant que moi? Pour te montrer le bon exemple, je te partage ma réflexion. Non mais quoi, il faut prêcher par l’exemple non? C’est ma croyance…

Ma réponse est OUI, cette citation m’a un jour troublée.

Qu’est-ce qui fait qu’elle m’a troublé? Elle m’a fait ressentir de la tristesse.
D’où venait cette tristesse? Du sentiment que je ne me sentais pas en vie, que j’étais en train de m’éteindre, que mon feu sacré s’étiolait, que mon gâteau ne levait pas dans le four…
En voulez-vous d’autres? Ok, ok, je m’arrête…

Ma compréhension de tout ça? Je n’exploitais pas mon potentiel dans ma vie, à ce moment là. Je n’étais pas moi-même, j’essayais de plaire aux autres!

Oh, j’ai bien essayé de mettre tout ça sur le dos de la vie (ce n’est pas facile la vie! Ouf!) ou de mon amoureux (c’est de sa faute, il a juste à me rendre heureuse, pfft!) ou encore de la société (nos dirigeants sont tous des crosseurs! Pfft! On peut bien faire dur!!!)
Mais non, je vous épargne ma « victimite aigüe »…

J’ai appris un jour que : Le monde est un reflet de moi. Ouch! Mon monde, ma vie, c’est moi qui le créé ainsi par mes choix, mes gestes et mes actions. Première prise de conscience intense : je suis responsable de mon bonheur. Je suis la seule et unique responsable. C’est ma responsabilité de me sentir vivante et de faire ce que j’ai à faire pour apprendre à me connaître vraiment!
Ensuite (parce que l’histoire ne s’arrête pas là! Merde!), je me suis demandé par où commencer? À l’aide!!!

Qui suis-je vraiment? Pfft! Aucune idée!!!
Qu’elle est ma raison d’être? Pfft! RE-AUCUNE idée!!!
Qu’est-ce que j’aime dont, moi, dans la vie? Je le sais-tu moi!?
Et je vous épargne encore ici ma « crise de panique aigüe » de réaliser que je ne sais plus rien de rien…

Ce questionnement m’a tout fait reprendre du début. Premier constat : je ne me connaissais pas tant que ça! J’ai d’abord accueilli le fait que j’étais dans l’ignorance face à moi-même.

Je ne pouvais plus me tourner vers l’extérieur pour répondre à mes questions, il était grand temps que je regarde la vérité en face. Et c’est ce que j’ai fait. J’ai tranquillement commencé à apprendre à me connaître en osant répondre à ces questions que l’on fuit.

La vérité, c’est que je n’étais pas heureuse, je faisais semblant de l’être, et j’essayais de me convaincre moi-même!

Peut-être te trouves-tu maintenant à la croisée des chemins? Peut-être que tu as envie que les choses changent, que tu ne souhaites plus te mettre la tête dans le sable et que tu as le courage de regarder la vérité en face toi aussi? Alors prend un moment, et répond à la question : Te sens-tu vivant?

Je veux juste que tu saches que je sais le courage que ça te prend, et que je suis derrière toi.
Continue d’aller de l’avant vers toi-même, c’est le chemin le plus beau!

Josyane